Nous avons d’ailleurs rencontré quelques européens mariés à des pascuanes : notre guide, breton d’origine, échoué là depuis 18 ans ; le patron de « la taverne du Pécheur » (en français sur la façade du restaurant) cuisinant divinement. Nous vous recommandons les cigales de mer qu’il propose lorsqu’il n’a pas le droit de servir des langoustes pendant quelques semaines par an, mais l’on ne perd rien à l’échange : la portion est généreuse et les petites bêtes une vraie merveille.

N’oublions pas Francis, français perdu dans le désert de l’île. Il habite dans une grande maison, “loin” de la capitale, maison sans confort, sans électricité avec très peu d’eau, mais pleine de charme , peuplée de nombreux animaux : poules, chats, chevaux au loin. Francis était ingénieur, il a abandonné notre civilisation et interrompu sa carrière pour se fixer là bas, ayant épousé, lui aussi, une pascuane très active, défendant les droits des rapa nui travaillant à Hanga Roa et en Europe. Au moment de notre séjour, il était question qu’une télé américaine vienne filmer le couple.

Hanga Roa