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Nicolas Bouvier : Oeuvres

Nicolas Bouvier : Oeuvre"Au retour, nous retrouvions notre baraque chauffée à blanc par le soleil de la journée. En poussant la porte nous retouchions terre. Le silence, l'espace, peu d'objets et qui nous tenaient tous à coeur. La vertu d'un voyage, c'est de purger la vie avant de la garnir."

Ce paragraphe est extrait de 'L'usage du monde" de Nicolas Bouvier. Gallimard publie les oeuvres complètes de cet écrivain voyageur. Plus de 1400 pages, des textes magnifiques.

Celà commence par un extraordinaire voyage entamé à bord d'une minuscule Fiat Topolino. Départ de Lausane en juin 1953, et « arrivée » au Japon en octobre 1956. Mais ce grand trait sur la carte, tiré à travers l'Europe, les Balkan, le proche orient et l'Asie du Sud n'est qu'un prétextes à rencontres et expériences étonnante. On passe du bonheur à la souffrance en quelques kilomètres. De l'ethnologie, dans les Balkans, aux limites de la folie. Lire « Le poisson scorpion» sombre récit hallucinatoire C'est un condensé de vie émouvant.

Achetez le et lisez le en vacance sur la plage, en voyage dans l'avion, sur le pont d'un voilier ou bien... Sur votre canapé chez vous.

Nicolas Bouvier


ŒUVRES : Premiers écrits - L'Usage du monde - La Descente de l'Inde - Chronique japonaise - Le Poisson-scorpion - Le Dehors et le dedans - Voyage dans les Lowlands - Journal d'Aran et d'autres lieux - L'Art populaire en Suisse [extraits] - Histoires d'une image - Le Hibou et la baleine - La Chambre rouge - La Guerre à huit ans - Routes et déroutes [2004] . Édition publiée sous la direction d'Éliane Bouvier avec la collaboration de Pierre Starobinski, préface de Christine Jordis, 1428 pages, 252 ill., sous couv. ill., 140 x 205 mm. Collection Quarto, Gallimard -memo. ISBN 207077094X. 30,00 €


La quatrième de couverture.
À quel envoûtement obéit un jeune Suisse bien né, sur le berceau duquel les fées se sont penchées, pour « prendre la route » à 24 ans, ses diplômes en poche, en Fiat Topolino, mais sans un sou vaillant et pour un aller simple ? Il est décidé à en découdre. Avec lui-même, avec la vie et avec l'écriture. De la Yougoslavie au Japon, c'est dur, mais c'est cette dureté qu'il recherche : la descente en soi qui peut être illumination ou descente aux enfers, l'intensité de l'instant et l'ennui qu'il faut meubler avec des riens. Le pittoresque, l'observation ne sont que des supports à la quête de soi et à la douleur de l'écriture, mais ils nous valent des portraits truculents, des récits merveilleux car ce conteur est un enchanteur. Il fait son miel avec les surprises de la route qui ne sont pas ce que l'on croit. Ainsi ce corps encombrant qui réclame chaque jour sa pitance et que frappe un cortège de malarias, de jaunisses à répétitions, sans parler des dents qui prennent la poudre d'escampette. On s'en va « pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives qu'on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels... Sans ce détachement et cette transparence, comment espérer faire voir ce qu'on a vu ? ». Mission accomplie. Nicolas Bouvier a payé sa livre de chair et bien au-delà, et son écriture de l'extrême exigence, de l'économie du mot, fait de nous des visionnaires par procuration auxquels il arrache « des râles de plaisir ».

Commentaires

J'ai attaqué la lecture des œuvres de Nicolas Bouvier il y'a quelques mois déjà, un vrai régal...

A mettre entre toutes les mains de voyageurs, ça donne envie de repartir, d'explorer, de revivre ce dénuement qui fait la simplicité du voyage, son charme et ce qu'on en retient...


Le guide Berlin



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