Les chevaux. Nous avons vu, croisé, admiré des troupeaux de chevaux. Ils jaillissent dans le paysage comme des chevaux sauvages. Les poulains batifolant au pied des moais, escaladant même certains ahus semblent ignorer la solennité du lieu. IL est vrai qu’ils ne savent pas lire les panneaux d’interdiction. Ce ne sont pourtant pas des chevaux sauvages ; ils ont tous un propriétaire, mais ont le privilège de vivre en liberté.
Les hommes. 4 000 habitants environ vivent sur l’île,70% seraient des pascuans, les autres étant des Chiliens, en grande majorité et des étrangers. Pratiquement tous ces gens sont groupés dans une petite ville, pompeusement désigné comme la capitale : HANGA ROA avec une église, un cimetière jouxtant un grand site de moais, un marché où l’on achète de délicieux ananas, un musée, petit, mais très didactique, des boutiques, des cybercafés et des hôtels. Le nôtre était très agréable, avec une salle de bain assez kitch (petite jupette sur la chasse des wc), avec une chambre donnant sur un superbe jardin fleuri de bananiers, de frangipaniers, d’hibiscus, de bégonias bambusiformes et de bien d’autres fleurs tropicales. La patronne est sûrement d’origine polynésienne, belle, élégante, toujours souriante avec une fleur fraîche dans les cheveux tous les matins, mariée à un autrichien.