L’île est entièrement dépendante du Chili “sa mère patrie” pour son approvisionnement en matières premières Les transports sont longs et une tempête peut retarder les livraisons. Il peut arriver que le gaz vienne à manquer. Il y a, de même, d’assez fréquentes coupures de courant.
Alors que certains guides allèchent les philatélistes, nous n’avons trouvé que des timbres du Chili tout a fait ordinaires ,de plus la préposée ne pouvait nous délivrer des vignettes à la valeur officielle pour expédier des cartes en Europe ou aux USA. Il nous a fallu surtaxer, ce qui n’a pas, pour autant, accéléré leur acheminement: elles ont mis plus d’un mois à parvenir à leurs destinataires.
On a pu utiliser une carte bancaire dans certains restaurants et boutiques. En revanche, bien qu’il y ait eu un distributeur automatique devant la banque, la carte visa n’y était pas acceptée, il a fallu rencontrer un employé pour une démarche qui nous a paru solennelle : dans un bureau, en tête à tête avec un chef banquier, alors qu’il nous a semblé que se négociaient des prêts immobiliers dans le hall au vu et au su de tous les clients.
En trois jours de visite nous avons eu l’impression de nous faire une bonne idée de l’atmosphère, des sites, des paysages et de l’histoire de ce petit bout de terre mystérieux.