Machu Picchu
Ce huitième jour de notre périple a été bien occupé, mais nous sentions que nous étions prêts pour l ‘ascension du Machu Picchu. Nous l’attendions depuis des années, ce Machu Picchu. J’avais même mis dans mes bagages “ Les Hauteurs de Machu Picchu” de Pablo Neruda en édition bilingue, bien décidée à en lire quelques poèmes là-haut. Hélas je l’ai oublié dans les valises restées à Cusco. Quelle déception !
Départ matinal par le petit train des Andes qui a nous amené d’Urumbamba à Aguas Calientes. Ce petit train se prend pour un grand train de luxe avec un personnel stylé qui sert des petits déjeuners sur des plateaux individuels, mais attention aux secousses et au débordement des tasses, surtout quand le train s’arrête brusquement pour laisser passer un chien ou une poule ou une famille de canards ! Tout le long de la voie poussent, en abondance des fleurs : bégonias, cannas, orchidées et autres broméliacées, un émerveillement !. Nous sommes déjà en conditions pour apprécier pleinement ce qui nous attend au bout de la petite route en lacets, parcourue avec un bus-navette au milieu d’une forêt déjà amazonienne et dont le sous-bois est tapissé d’impatiences sauvages.
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