Potosi
Le voyage à Potosi nous a transportés dans un autre monde : la mine, ouverte dans le Cerro Rico où les hommes travaillent à la pelle et à la brouette, où les femmes trient les minéraux à la main, semble tirée d’un film du début du XX è siècle… Et pourtant !
Le couvent de Santa Teresa que nous avons visité le lendemain ne nous a pas, non plus projeté dans le XXI è siècle… Il y a même un pommier qui aurait plus de 100 ans, un pommier, enfin une branche bien malade sur un vieux tronc !
Le petit hôtel qui nous avait hébergé la nuit précédente avait des chambres plutôt banales, un peu sombres et mal agencées, mais très propres, l’accueil était chaleureux et le patio-salle-à-manger très agréable. Nous avons même eu le privilège d’y prendre notre petit déjeuner alors que les tables et les chaises étaient, déjà, toutes drapées de satin blanc, avec de gigantesques noeuds et des compositions virginales qui commençaient à envahir l’espace: il y avait “una boda” à midi... les mariés auront déjeuné dans un cadre soigné, élégant même; nous étions repartis quand ils ont dû envahir le patio avec leurs invités.